CORNWALL, Ontario – Le jour où le père de Sandy, un homme de 83 ans, a eu de la fièvre et s’est plaint d’avoir mal au ventre, le personnel de sa maison de retraite a composé le 9-1-1 pour faire venir une ambulance. Quand Sandy est arrivée à l’Hôpital communautaire de Cornwall pour rejoindre son père, il tremblait, il délirait et son trouble cognitif aggravé le rendait combatif. Ce n’était pas l’homme calme et de bonne humeur auquel Sandy était habituée. On lui a fait passer des examens, qui ont confirmé qu’il avait besoin d’une opération d’urgence de la vésicule biliaire.
Le service des urgences d’un hôpital peut parfois être un endroit très chaotique, mais Sandy se souvient d’avoir ressenti une présence calme en attendant l’opération. C’était grâce à Charles Edouard, préposé aux services de soutien à la personne en poste à l’Hôpital communautaire de Cornwall depuis deux ans.
Il travaillait au Service des urgences le soir où Sandy et son père sont arrivés; une partie de son travail consiste à assurer que les patients sont à l’aise.
L’Hôpital communautaire de Cornwall compte 41 préposés aux services de soutien à la personne, qui sont chargés de surveiller les patients qui ont un trouble cognitif, et de les aider à accomplir des activités quotidiennes comme aller aux toilettes, marcher et manger.
Après que le père de Sandy a eu son opération, l’équipe a essayé de lui retirer le ventilateur, mais comme il ne pouvait pas respirer sans aide, il a fallu le réintuber et le transférer à l’Unité de soins aux patients en phase critique de l’hôpital. Pendant la nuit, on l’a observé de près et, le lendemain matin, on a pu retirer le ventilateur. Quand son état est devenu stable, on l’a ramené à l’Unité de soins chirurgicaux. Là aussi, il y avait plusieurs préposés aux services de soutien à la personne qui faisaient partie intégrante de l’équipe de soins de santé. Gail Leroux, Cheryl Bishop et Lise Levasseur, toutes des préposées, offraient des soins au père de Sandy.
« En tant qu’enfant unique et seule aidante naturelle, je pouvais sortir de l’hôpital pour aller manger et dormir, sachant que mon père était entre bonnes mains et qu’on allait très bien s’occuper de lui. Les préposées aux services de soutien à la personne nous ont été tellement utiles, tant à mon père qu’à moi. Un vrai cadeau du ciel. Elles le surveillaient, elles le tenaient occupé en lui faisant faire des activités et elles allaient faire des marches avec lui quand je ne pouvais pas être là. Elles l’aidaient aussi à aller aux toilettes. Elles ont également fait preuve de beaucoup d’empathie envers moi et, toute la semaine, ont tâché d’alléger mes soucis », explique Sandy.
Depuis ce séjour à l’hôpital en juin, le père de Sandy est de retour dans sa maison de retraite et s’est complètement remis de son opération de la vésicule biliaire.
« Toutes les personnes avec qui nous avons interagi, partout dans l’hôpital, étaient plaisantes, attentionnées, professionnelles et patientes. Aucun service ne m’a déçue pendant notre séjour et je voulais raconter cette belle expérience à d’autres. »