La Clinique de dialyse de l’Hôpital communautaire de Cornwall (HCC), un emplacement satellite du Service de dialyse de l’Hôpital d’Ottawa, a ouvert ses portes en septembre 2002. Auparavant, les patientes et les patients devaient se rendre à Ottawa pour suivre des traitements ou être évalués par un néphrologue.
Aujourd’hui, six jours par semaine, la Clinique de dialyse de l’HCC s’occupe quotidiennement d’environ 30 patientes et patients, soit près de 10 000 traitements par année. Un néphrologue de l’Hôpital d’Ottawa s’y rend deux fois par semaine afin d’appuyer l’équipe et d’évaluer les patients. Le fait qu’il y ait une clinique sur place permet aussi de traiter les patients hospitalisés, au besoin.
Généralement, il faut quatre heures de traitement, trois fois par semaine, parfois pendant des années jusqu’à ce qu’un donneur de rein soit trouvé, espérons-le.
« Le partenariat avec l’Hôpital d’Ottawa afin de mettre en place une unité de dialyse à Cornwall a eu un effet profond pour notre communauté puisque des milliers sinon des dizaines de milliers de déplacements ont été évités depuis son ouverture en 2002 », a dit la présidente et directrice générale de l’HCC, Jeanette Despatie.
Tobias, un dialysé d’Akwesasne, se souvient lorsqu’il devait se rendre à Ottawa pour suivre des traitements. « La journée était extrêmement longue puisque je partais à 6 h et j’étais de retour à 18 h, quelques fois par semaine. Je suis tellement heureux de me rendre à Cornwall maintenant et le personnel s’occupe bien de moi. »
Au fil des ans, on a entre autres rénové l’Unité dans le cadre du projet de réaménagement de l’Hôpital en 2014 et on y a ajouté des places afin d’y accroître l’accès aux traitements.
Malgré certains changements, certains membres du personnel dévoué de l’Unité sont les mêmes qu’en 2002. Son infirmière responsable Krista St-Jean est l’une de ces personnes.
« Je suis simplement heureuse d’aider les patients à vivre plus longtemps et en meilleure santé, a-t-elle dit. Je suis aussi heureuse de voir que la clinique a amélioré leur qualité de vie ». Elle est fière de s’occuper des patientes et des patients depuis l’ouverture de la clinique.